La réathlétisation est née du constat qu’après une blessure, et malgré un traitement médical optimal, une majorité de patients ne recouvre pas ses capacités physiques initiales. En effet, qu’elle que soit la pathologie, un patient qui a subi une blessure est plus « à risque » :
- Hausse du risque d’une nouvelle blessure
- Difficulté à récupérer les fonctionnalités de l’articulation ou du muscle lésé
- De manière générale, difficulté à revenir au sport au niveau de pratique initial
La réathlétisation concerne tous les sportifs blessés, qu’ils soient amateurs ou professionnels et qu’elle que soit leur pathologie. Voici les situations les plus fréquentes :
- 65% des blessures ont lieu lors des activités de loisirs dont 32% lors de la pratique sportive
- Les sports de balle et de neige représentent, à eux seuls, 85% des accidents
- Les traumatismes liés au sport concernent principalement le membre inférieur (53.4%)
- 64% des blessures concernent les articulations
- 39,7% des blessures concernent le genou
Après une blessure et une chirurgie, le sportif va vite vouloir reprendre ses activités physiques. Mais, pour optimiser le retour au sport, il faut que la chirurgie soit suivie d’une phase de rééducation puis d’une phase de réathlétisation.
La rééducation, consiste à récupérer la fonctionnalité de l’articulation ou du muscle lésé. Le masseur-kinésithérapeute a pour objectif de « guérir » le patient, en le faisant passer à un statut « non-pathologique ». Concrètement, la rééducation permet au patient d’accomplir à nouveau les actes de la vie quotidienne : marcher, solliciter le membre lésé, conduire…
C’est la réathlétisation qui a pour objectif le retour au sport, au même niveau de pratique initial. Elle est peut-être menée par le masseur-kinésithérapeute, et / ou le préparateur physique. Elle est spécifique selon le sport pratiqué par le patient. C’est une étape indispensable, après la rééducation et avant la reprise de la compétition sportive.